Les espaces publics et les usagers

“Une carte postale, cinq photos, trois grandes villes. Paris, Bordeaux, Lyon, des métropoles françaises. Des lieux où des dizaines de scènes se jouent sous nos yeux, des espaces urbains très variés faits de contrastes et de diversités”. Mathilde Olivier, étudiante en Master d’urbanisme à l’Université Bordeaux Montaigne.

L’architecture traditionnelle au Mali

Selon Monsieur Ousmane SOW, architecte-urbaniste et Directeur de l’Agence d’Urbanisme du Grand Bamako, pour transformer le domaine bâti à Bamako, en préférant l’usage des savoirs vernaculaires plutôt que l’usage du béton, l’idée serait de revenir aux circuits courts, à l’économie circulaire et aux matériaux traditionnels et de reconnaître notamment l’architecture traditionnelle et le bâti ancien.

Villes et fonctionnalités

Quelles-sont les fonctions urbaines et les raisons de leur existence ? Le besoin des êtres humains de vivre en communauté. D’où les constituants de la ville : Habitat (loger les gens), Production (loger les entreprises), Consommation (organiser les échanges), Administration (organiser la vie en commun). Aujourd’hui, encouragé par la primauté accordée à l’économie sur toute autre forme d’interaction sociale, le mode d’organisation et de production de la ville semble s’appuyer sur les forces de marché, comme l’illustre cette carte postale.

Un cours de conjugaison à Diourbel

Ce serait une carte postale de Diourbel, alors il y a un double nom, Diourbel ou Ndiarem, c’est à 150 km à peu près de Dakar et les filles elles sont avec moi, on fait de la conjugaison et souvent il y a des chevaux qui s’assoient aussi avec nous…

Mixité sociale, bien-être et vivre-ensemble

“A mes yeux, l’urbanisme permet la production d’une pluralité de modalités d’existence pour un ensemble (la société), tout en prenant en compte chacune de ses parties (les citoyens). C’est une condition sine qua non du bien-être et du vivre-ensemble”. Ivan Debernardi, étudiante en Master d’urbanisme à l’Université Bordeaux Montaigne

L’île Rodrigues dans l’archipel des Mascareignes

C’est très important du point de vue politique, de rappeler que l’espace francophone, évidemment il est constitué par l’histoire et notamment par l’histoire de la colonisation mais pas seulement, il y a des lieux où la présence française n’a jamais pris les formes agressives de la colonisation mais où ça parle français.  

Trompe l’œil urbain

“Je suis inspiré naturellement par la ville, l’urbain, l’élément dans lequel je me sens le mieux. A l’aide des images, je voudrais faire voyager les observateurs au-delà de la francophonie, questionner notre conception et nos clichés des espaces mentaux et de nos préconceptions du monde”. Gilles Magnin, étudiant en urbanisme durable et aménagement des territoires à l’Université de Lausanne.

Montréal : la préservation de l’environnement

Initialement intéressé par les paysages naturels, Francis Garnier, étudiant en urbanisme à l’Université de Montréal, a tranquillement développé une fascination pour les ensembles urbains, ce qui offre dans sa carte postale une grande variété de sujets et d’atmosphères, posant la question de la préservation environnementale et de la place de la nature en ville.

Saint-Louis, une ville fière de son passé et de son identité

Selon Gaëtan Siew, Saint-Louis, plus que Dakar, défend son identité, car les habitants sont déjà fiers de leur gastronomie, de leur mode, de leur musique, mais aussi de leur architecture, qu’ils ont apprivoisée pour l’amener demain vers quelque chose de plus africains et de plus Sénégalais.

Paysages français

“Aujourd’hui se pose la question avec cette dimension périurbaine, rurale et végétale, des nouveaux défis écologiques qui sont ceux de la ville et que cette photographie de Cyrille Wienner me semble assez justement condenser” Héloïse Conesa, Conservatrice du patrimoine et Chargée de collection en photographie.