Extrait du film « Bamako la coquette »

Cet extrait est issu du film « Bamako La Coquette, une balade historique de Bamako » réalisé par Nadani Touré Chanana et produit en 2010 par l’Agence d’architecture Edificare. Il est tiré du livre « Une histoire de Bamako » de Sébastien Philippe, Directeur de l’agence et architecte français installé à Bamako depuis 20 ans. Ce film retrace l’histoire de la ville de Bamako sous l’angle de l’imbrication entre son histoire politique et coloniale et ses effets sur sa forme urbaine, son architecture et son peuplement.

Ousmane Sow, architecte-urbaniste et Directeur de l’Agence urbaine du Grand Bamako

Ousmane Sow, Directeur de l’agence urbaine du Grand Bamako et architecte-urbaniste, nous rappelle le contexte de Bamako avant de nous présenter la diversité des formes et la nécessaire transformation du domaine bâti, de préciser les champs d’actions de l’agence d’urbanisme pour tendre vers une ville décarbonée dont il nous donne sa définition puis enfin de nous évoquer les limites de la planification urbaine au Mali.

Bruxelles : la place de la nature en ville par le prisme du cinéma

Cet extrait de film documentaire de création met en avant la place de la nature en ville à Bruxelles. Portrait d’une ville composite et cosmopolite, qui abrite des formes de natures inattendues, « Une pincée de plumes », produit par Acrobates films en 2000, est la découverte très subjective de la capitale belge, au travers de ses richesses cachées… C’est aussi une promenade intérieure, une balade dans la ville.

Rachel Khan, actrice, écrivaine et juriste française

Le rapport de Rachel Khan à la francophonie est double, c’est d’abord une langue et ensuite une organisation mondiale. Elle définit la langue française comme la langue de ses émotions, une langue charnelle et créative qu’elle associe au sport et à la danse chorégraphiée mais aussi la langue de la réparation, car elle incarne les souffrances passées.

Patrick Boucheron, historien français

Pour Patrick Boucheron, la francophonie est une histoire plus grande que celle de la France métropolitaine. Il reconnaît dans les espaces francophones une urbanité spécifique. Il distingue d’ailleurs deux manières de penser la ville en matière de patrimoine, homogène ou hybride, projection ou inter fécondation des modèles architecturaux. La francophonie porte, selon lui, la question suivante : Comment faire récit de la diversité, au lieu de penser la mondialité des villes sous le regard de la globalisation ?

Table ronde #2 : La ville décarbonée, des discours au réel !

Voici le thème de la deuxième saison de la table ronde Urbanisme en Francophonie. Les crises s’accumulent, sur nombre de sujets et la plupart de ces crises semblent se nourrir d’une même origine : la crise environnementale. Comment sortir du piège ? Nombre de discours offre aujourd’hui le projet d’une ville décarbonée… qui réduirait la dépendance aux hydrocarbures fossiles et ses impacts sur le changement climatique.

Gaëtan Siew, architecte-urbaniste Mauricien

Gaëtan Siew, de par sa vision d’architecte mauricien aux expériences variées dans les différents espaces du monde, nous permet de mieux faire la distinction entre l’approche pragmatique et financière anglo-saxonne d’aborder la ville et l’approche sociale, culturelle et patrimoniale francophone basée sur la solidarité naturelle. Selon lui, les Maires doivent trouver un équilibre entre ces deux approches pour adapter les projets aux réalités des différents territoires.

Héloïse Conesa, conservatrice du patrimoine et chargée de collection en photographie

Héloïse Conesa regarde la francophonie sous l’œil de la photographie, son domaine d’expertise. La photographie et l’urbanisme sont liés car les images permettent de conserver la mémoire des lieux et la diversité architecturale notamment grâce aux archives photographiques mais aussi d’apporter une vision prospective en jouant avec l’imaginaire urbain.

Jérôme Chenal, architecte-urbaniste suisse

Jérôme Chenal, fait partie de ceux qui pensent que le langage structure la pensée. Il est aussi de ceux qui prônent une contextualisation architecturale et urbanistique, mise à mal par des injonctions internationales qui obligent les bailleurs à appliquer une même méthode dans des villes africaines sensiblement différentes.