Beyrouth : une métropole face aux souffles des crises urbaines

La ville de Beyrouth, capitale du Liban, est confrontée à un certain nombre de problèmes complexes d’urbanisme. En plus de l’urgence engendrée par l’explosion meurtrière du port du 4 août 2020, de la crise économique et financière qui touche tout le pays, la ville souffre depuis des décennies des conséquences de la guerre civile et de la spéculation foncière et immobilière.

Le fait urbain est fondamentalement une construction longue et plurielle

Selon Boulbir Laala, Docteur architecte-urbaniste algérien : « L’histoire des villes et leur évolution contemporaine nous apprennent tous les jours que la rue est loin de s’en réduire au dessin originaire d’un urbaniste, ou au règlement d’un édile ou au cahier des charges d’un quelconque aménageur, aussi déterminés soient-ils. Il s’agit d’une construction complexe et évolutive qui engage la société et son contexte, le long d’un processus incertain et combien non linéaire ».

La ville de demain doit être pensée sur un mode transversal

Bertrand Quélin, Responsable pédagogique de la formation CORPO édition 2023 élaborée par la FedEpl et HEC Paris, considère que les villes de demain auront à ouvrir grand angle le débat sur l’adaptation de leurs activités aux nécessités de la transition écologique. 

Mixité sociale, bien-être et vivre-ensemble

« A mes yeux, l’urbanisme permet la production d’une pluralité de modalités d’existence pour un ensemble (la société), tout en prenant en compte chacune de ses parties (les citoyens). C’est une condition sine qua non du bien-être et du vivre-ensemble ». Ivan Debernardi, étudiant en Master d’urbanisme à l’Université Bordeaux Montaigne

Mixité sociale, bien-être et vivre-ensemble

« A mes yeux, l’urbanisme permet la production d’une pluralité de modalités d’existence pour un ensemble (la société), tout en prenant en compte chacune de ses parties (les citoyens). C’est une condition sine qua non du bien-être et du vivre-ensemble ». Découvrez la carte poster envoyée par Ivan Debernardi, étudiante en Master d’urbanisme à l’Université Bordeaux Montaigne.

Trompe l’œil urbain

« Je suis inspiré naturellement par la ville, l’urbain, l’élément dans lequel je me sens le mieux. A l’aide des images, je voudrais faire voyager les observateurs au-delà de la francophonie, questionner notre conception et nos clichés des espaces mentaux et de nos préconceptions du monde ». Gilles Magnin, étudiant en urbanisme durable et aménagement des territoires à l’Université de Lausanne.

Ville du quart d’heure, ville des GAFA ?

Que cache le retour en grâce récent du thème de la ville du quart d’heure ? Mettant les discours à l’épreuve des faits, Marco Cremaschi, Professeur à l’École urbaine de Sciences Po Paris, où il dirige le Cycle d’Urbanisme, souligne la menace d’un nouveau clivage social rendu possible par l’emprise croissante des GAFA sur les villes.

Trompe l’œil urbain

« Je suis inspiré naturellement par la ville, l’urbain, l’élément dans lequel je me sens le mieux. A l’aide des images, je voudrais faire voyager les observateurs au-delà de la francophonie, questionner notre conception et nos clichés des espaces mentaux et de nos préconceptions du monde ». Découvrez la carte postale de Gilles Magnin, étudiant en urbanisme durable et aménagement des territoires à l’Université de Lausanne.

Le bus, lieu de tous les horizons ou presque

Pour Isabelle Morin, Professeure de sociologie au Cégep Limoilou, au-delà des enjeux économiques voire politiques du transport, au-delà des échanges acerbes entre ceux pour qui le bus est une des voies de sortie aux changements climatiques et ceux qui nient l’effet de l’Homme sur ces changements, le bus est un outil pédagogique au vivre-ensemble fabuleux.