Extrait du film “Bamako la coquette”
Cet extrait est issu du film “Bamako La Coquette, une balade historique de Bamako” réalisé par Nadani Touré Chanana et produit en 2010 par l’Agence d’architecture Edificare. Il est tiré du livre “Une histoire de Bamako” de Sébastien Philippe, Directeur de l’agence et architecte français installé à Bamako depuis 20 ans. Ce film retrace l’histoire de la ville de Bamako sous l’angle de l’imbrication entre son histoire politique et coloniale et ses effets sur sa forme urbaine, son architecture et son peuplement.
Bruxelles : la place de la nature en ville par le prisme du cinéma
Cet extrait de film documentaire de création met en avant la place de la nature en ville à Bruxelles. Portrait d’une ville composite et cosmopolite, qui abrite des formes de natures inattendues, “Une pincée de plumes”, produit par Acrobates films en 2000, est la découverte très subjective de la capitale belge, au travers de ses richesses cachées… C’est aussi une promenade intérieure, une balade dans la ville.
SAGA CITÉ : un court métrage qui sensibilise au rôle de l’urbanisme pour lutter contre les changements climatiques
Avec beaucoup d’humour, ce court métrage d’animation produit par Vivre en Ville, partenaire cinématographique d’Urbanisme en Francophonie, synthétise les enjeux auxquels font face les villes (climat, densité, aménités…) de modèle occidental.
Algérie humaine – 1948
À travers l’histoire du peuplement de l’Algérie, ce film “Algérie humaine”, réalisé en 1948 par Jean-Charles Carlus (documentariste actif en Algérie dans les années 1945 à 1962 et habitué des commandes publiques), contient plusieurs séquences intéressantes touchant les sujets urbains.
Fès en 1922
Ce film muet, tourné en 1922, fait découvrir la ville de Fès dans différentes dimensions. Il témoigne des richesses de cette ville fortifiée, ancienne capitale et ville impériale. Outre ses remparts, elle possède en effet une organisation spatiale, des monuments, des maisons, une vie quotidienne que le film entend montrer avec justesse.
Le visage d’Alger et ses environs en 1938
Le commentaire de ce film d’archives du CNC à l’appui des images souligne le dynamisme urbain et la comparaison avec Paris. Les réalisations architecturales contemporaines sont décrites comme le signe du “modernisme grandiose”. Mais le propos n’en oublie pas les bâtiments illustrant “le style mauresque, classique et séduisant”. Quant au Jardin d’Essai, il est qualifié de “paradis terrestre” et comparé aux jardins de Versailles. La suite du film est plutôt consacrée aux loisirs et aux environs.
La vie urbaine d’Hanoï de 1915 à 1925
La vie urbaine par-delà des contextes urbains, voilà l’image qui domine les trois extraits de films d’archives tournés entre 1915 et 1925 à Hanoï. En effet les trois exemples illustrent une ville active où toutes et tous sont affairés et circulent dans de larges avenues : le boulevard Gambetta, la route de Hué et la rue Paul Bert.
Différentes vues de Cotonou de 1930 à 1939
Qu’est-ce qu’une ville ? Si l’on se réfère à l’idée qu’il s’agit de lieux d’une certaine densité, Cotonou, de 1930 à 1939, n’en présente pas encore toutes les caractéristiques : faible densité, arbres hauts, larges avenues, bâtiments à un ou deux étages… Et pourtant, tout va se construire pas à pas pour conduire à la ville dense que nous connaissons aujourd’hui.
Dakar, de 1951 à 1955 : Bâtir pour l’avenir ?
Les deux extraits, diffusés en 1951 et 1955, montrent Dakar, composée de 320 000 habitants en 1955 (contre 1,146 million en 2013), une ville en pleine transformation où se construisent des bâtiments de 10 à 12 étages et où poussent, tels des champignons, des villas et des pavillons aux formes simples (bulles ou parallélépipèdes), en ciment. Quelle leçon commune comprendre de la part de modernité nichée dans la tradition ?
Tananarive : le grand marché du vendredi en 1952
Cet extrait de l’Institut National de l’Audiovisuel (INA) ne présente aucun commentaire audible. Il s’en dégage une appréhension d’autant plus saisissante de quelques scènes de vie quotidienne dans l’espace public. En arrière-plan, on peut voir les bâtiments administratifs, des logements et les rues, dans une diversité de formes et de couleurs.