“Il est grand temps de créer l’Ordre National des Urbanistes Algériens (#ONUA)”

Selon Boulbir Laala, Docteur architecte-urbaniste algérien : “La production et la transformation des villes algériennes a besoin, plus que jamais, de professionnels qui soient formés à l’urbanisme au plan théorique et pratique, qui soient entraînés et accompagnés mutuellement dans un cadre organisé et structuré pour se faire partager un savoir-faire des plus durs à communiquer : construire des fragments de ville. L’ordre des urbanistes pourrait jouer le rôle de conseiller, de force de proposition à l’occasion de l’élaboration ou révision des outils d’urbanisme ou l’évaluation de politiques publiques”.

Qu’est-ce qu’un⸱e urbaniste ?

À l’aune de la complexité, l’urbaniste est appelé à aller au-delà du tracé de la structure urbaine et de la réglementation des usages des sols, pour mettre en place des dispositifs adaptatifs générateurs de dynamiques maîtrisées. M. Laala Boulbir, Docteur architecte-urbaniste algérien, se pose alors la question de savoir s’il est : un confectionneur de prêt-à-porter ou un couturier de morceaux de tissus ? 

Projet de ville, projet de société : la ville est bien plus qu’une matérialité inerte déposée sur un espace tridimensionnel

Selon Boulbir Laala, Docteur architecte-urbaniste algérien : “Avant qu’elle ne soit l’œuvre d’architectes et urbanistes, la ville algérienne, cette complexité évolutive, serait la résultante toujours temporaire d’une interaction des forces sociales autour d’enjeux et de ressources territoriales, et dont la régulation engage le gouvernement et son écologie géopolitique”.

Crise de l’aménagement du territoire : l’impératif d’un redéploiement des populations et des activités

Selon Boulbir Laala, Docteur architecte-urbaniste algérien : “Je crois que l’immense territoire de l’Algérie vit un véritable problème d’aménagement du territoire, que la libéralisation vient de renforcer à jamais, en dépit des lourds investissements consentis par l’État. La centralisation, puis la polarisation, n’ont pas simplement accentué le déséquilibre du territoire national au profit des grandes villes littorales, mais ont entrainé aussi, par voie de conséquence, l’hypertrophie et l’asphyxie de ces agglomérations macrocéphales et déstructurées”.

L’apport des architectes européens en Algérie entre 1930 et 1962, cas d’étude de la ville de Annaba

Ce travail de thèse, réalisée par Ibtissem Rezgui, s’inscrit dans un double champ disciplinaire, celui d’histoire culturelle et de l’histoire architecturale et urbaine. Il s’intéresse à la production architecturale émergente dans l’espace algérien durant la période de la colonisation française, en particulier entre 1930 et 1962 et prend comme cas d’étude la ville de Annaba, l’ancienne Bône.

Au Maghreb et au Moyen-Orient : un droit à la ville pour tous ?

Au Maghreb et au Moyen-Orient, l’usage que font les femmes de l’espace public peut se limiter aux questions utilitaires et aux nécessités quotidiennes. Mais depuis le “Printemps arabe” en 2011, certaines ont compris en quoi il pouvait recéler des ressources importantes pour leurs pratiques de liberté et d’autonomie, individuelles comme collectives.

Algérie : Le logement rural et la mutation du rapport ville-campagne

Depuis l’avènement de la métropolisation, l’espace rural en Algérie subit un processus d’évidement qui engloutit dans son sillage les terres agricoles et emporte les forces vives (jeunes et compétences) au profit d’une démesure des grandes villes et des métropoles selon Boulbir Laala, Docteur architecte-urbaniste algérien.