La chape, le calque – Horizons politiques de la ville

Dans cette tribune “Urbanisme en Francophonie ” Sénamé Koffi Agbodjinou, Architecte, anthropologue togolais, entrepreneur et fondateur de L’Africaine d’architecture /HubCity-WoeLab, nous fait part de sa vision de la modernité en pleine mutation et de la place de l’Afrique dans ces bouleversements.

De nouveaux dangers pour le patrimoine

Dans cette tribune, Alain Bourdin (Professeur des universités, sociologue et urbaniste) nous invite à se poser les questions suivantes : Le patrimoine est-il une idée imposée par l’occident au reste du monde, une forme de la colonisation culturelle ? Au contraire cette affirmation, lorsqu’elle est proférée par des occidentaux, n’est-elle pas une manière méprisante d’afficher leur supériorité ? L’enjeu mondial n’est-il pas plutôt de redéfinir et de protéger l’idée de patrimoine aujourd’hui exposée à de nouveaux dangers ?

Les urbanistes, futurs promoteurs des transitions ?

Cette problématique est soulevée par Stéphane Péan (consultant indépendant, Ker-Iz Consulting) dans le numéro 436 de la Revue Urbanisme. La planification et l’aménagement des territoires sont des enjeux majeurs pour l’avenir de nos sociétés. Or, en France, le métier d’urbaniste peine à trouver sa place et sa reconnaissance face à des professions plus établies comme les architectes ou les ingénieurs.

Mobiliser la force des jeunes générations francophones pour fabriquer les villes

En cette Journée Internationale de la Francophonie 2024, découvrez la tribune Urbanisme en Francophonie de M. Sokharay Ell (jeune architecte et ancien assistant urbaniste auprès de l’Hôtel de ville de Phnom Penh). La jeunesse d’aujourd’hui est la première génération à devoir faire face aux contradictions humaines…

L’insécurité, patate chaude de l’urbanisation africaine

Dr Beaugrain DOUMONGUE (Socioingénieur et Président de Construire pour Demain), partage sa réflexion sur le sujet dans une tribune, parue le 25 février 2024, dans Financial Afrik, journal spécialisé dans l’information financière en Afrique : “En 2020, un quart de la population urbaine mondiale vit dans des bidonvilles. La même année, ce chiffre s’élève à 82% au Tchad, 78% en RDC, 73% en République Centrafricaine, 68% au Bénin et 67% à Madagascar ; avec une moyenne africaine établie à 50,20%. Comment prévenir la violence en Afrique quand la précarité cohabite avec le continent ?”

Accents graves sur le logement africain

Dr Beaugrain DOUMONGUE (Socioingénieur et Président de Construire pour Demain), partage son point de vue sur le sujet dans une tribune, parue le 19 février 2024, dans le bimensuel togolais, Imagine Demain : “Le logement est un sujet qui à l’image d’une voie lactée, poussiéreuse d’étoiles, entraine dans son sillage des enjeux multiples qui questionnent l’humain dans son environnement, les questions foncières, l’écosystème de la construction, les failles régaliennes, etc…, toutes choses qui en font un défi systémique en Afrique. D’où l’importance de mobiliser en réponse des outils non moins systémiques. L’enjeu systémique du logement sur le continent est poussiéreux de défis socioéconomiques dont l’entrelacement brouille l’appréhension multisectorielle de ce sujet complexe”.

La ville du quart d’heure : l’arc-en-ciel de la proximité heureuse

Carlos Moreno (Directeur scientifique de la Chaire ”Entrepreneuriat Territoire Innovation”, à l’IAE Paris-Sorbonne Business School et Professeur à l’IAA, International Academy of Architecture) nous explique que : “Le concept de la « ville du quart d’heure » est né d’un travail de recherche cherchant à comprendre le rapport entre le temps et la ville urbaine et territoriale, à travers la convergence de trois courants : le chrono-urbanisme, rapport du temps par rapport à la vie dans la ville, la chronotopie, la manière d’utiliser un lieu de manière polyvalente en fonction du moment et la topophilie, le récit autour du lieu dans lequel on vit”.

Croiser les regards sur les villes du Nord et du Sud sur la fabrique urbaine

Isabelle BARAUD-SERFATY (Fondatrice d’ibicity, agence de conseil en économie urbaine) cite : “Assurément les dynamiques urbaines ne sont pas les mêmes dans les villes du Nord et les villes du Sud. Assurément aussi, les « imaginaires urbains » ne sont pas les mêmes des deux côtés de la Méditerranée. Mais il est certain que croiser les approches est enrichissant, qu’il s’agisse de faire de la prospective urbaine, mais aussi, pour faire de l’aménagement opérationnel”.