Maîtrise et adaptation des villes intermédiaires au Sahel – Programme MAVIL

Le programme MAVIL vise à accompagner les acteurs de la ville (collectivités, services techniques, associations locales, diasporas, acteurs économiques…) pour le développement de villes intermédiaires sûres, accueillantes, durables, connectées entre elles et pourvoyeuses d’opportunités pour le plus grand nombre.

Lancé en 2021, la phase 1 du programme MAVIL 2021-2023, se concentre sur les enjeux de développement urbain de 3 villes pilotes (Kaédi, Kayes et Bakel) et 6 agglomérations (Sélibaby, Tambacounda, Matam, Ourossogui, Nioro et Kéniéba), réparties dans trois pays de la moyenne vallée du fleuve Sénégal (Mauritanie, Mali et Sénégal), mais aussi en Europe (France, Espagne) avec la diaspora  qui s’implique fortement et de diverses façons dans le développement de leurs régions d’origine : transferts d’argent, projets d’infrastructures sociosanitaires, investissements dans l’économie et/ou dans l’habitat, partenariat de coopération décentralisée sur des enjeux partagés et des défis communs. Les diasporas apparaissent donc comme des acteurs incontournables du développement de ces villes.

Le continent africain s’urbanise plus rapidement que n’importe quel autre territoire de la planète. Les petites et moyennes villes, qualifiées de ”villes intermédiaires”, absorbent l’essentiel de la croissance démographique du continent. Dans la moyenne vallée du fleuve Sénégal, région historique d’intervention du Grdr Migration-Citoyenneté-Développement, ces villes intermédiaires font face à des mutations sans précédent. Zones tampons entre les capitales et le monde rural, elles aspirent à offrir des opportunités économiques et de meilleures conditions de vie à leurs usagers, majoritairement jeunes.

Les trois axes d’intervention du programme MAVIL sont donc :

  • L’accompagnement des acteurs à maitriser les enjeux de leurs territoires

Il permet d’anticiper la transition urbaine de villes intermédiaires pour en faire des villes attractives, accueillantes, accessibles et résilientes par : l’accompagnement institutionnel et la gouvernance citoyenne, le développement économique et l’insertion professionnelle, l’adaptation aux changements climatiques.

  • Le renforcement des fonction et services essentiels

Il s’agit aussi d’accompagner les petites et moyennes villes de la moyenne vallée du fleuve Sénégal dans leurs capacités à assurer des services urbains efficaces (accès à l’eau, à l’énergie, gestion des déchets, etc.) et à remplir leurs fonctions (économiques, résidentielles, politiques, culturelles, etc.) pour devenir de véritables pôles d’attractivité et d’épanouissement pour la jeunesse.

  • La structuration d’un réseau de villes et portage de plaidoyer

Il vise enfin à favoriser les échanges à l’échelle régionale (moyenne vallée du fleuve Sénégal), nationale (Mali, Mauritanie et Sénégal), sous régionale (Afrique de l’Ouest) et internationale, pour une meilleure prise en compte des enjeux des villes intermédiaires au Sahel.

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