Le projet du Campus MIL de Montréal reçoit le Trophée de l’aménagement international 2024

Selon Valérie Plante, Mairesse de Montréal, ce prix souligne l’exemplarité du projet en matière de transition écologique et d’aménagement du territoire, notamment sa gestion innovante des eaux pluviales grâce aux parc-éponges. Ce prix est une reconnaissance de l’excellence, de l’audace et de la résilience au service de la reconstruction de la ville sur elle-même !

Le Campus MIL a récolté le trophée dans la section internationale de ce concours

En cours depuis 2012, le projet MIL Montréal a pour objectif de transformer l’ancienne gare de triage du Canadien Pacifique en un quartier mixte, vert et urbain. Il résulte d’une étroite collaboration entre les services municipaux, les arrondissements d’Outremont, de Rosemont–La Petite-Patrie et de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, ainsi que l’Université de Montréal.

Le projet a aussi la particularité d’avoir eu des femmes comme tête dirigeante en ingénierie de structure et en construction, rapportait l’Université de Montréal en 2019. Le complexe a été réalisé par l’architecte Anik Shooner, cofondatrice de la firme Menkès Shooner Dagenais LeTourneux Architectes.

L’aménagement d’un quartier « éponge » a retenu l’attention du jury de l’Union nationale [française] des aménageurs. Le Campus MIL abrite des pavillons universitaires, tout comme des espaces publics-parcs, pistes cyclables. etc.

Est dit dans le communiqué annonçant les lauréats des Trophées de l’aménagement durable 2024 :

« Ce projet prévoit un réseau d’espaces publics combinant des zones de socialisation et de récréation et de nouvelles aires de biodiversité tout en permettant une gestion écologique des eaux de pluie ».

Focus sur l’aménagement du Campus MIL

Dans le Campus MIL, quatre parcs « éponges » ont été réalisés ou sont en cours de conception, précise le communiqué. Il s’agit des parcs Pierre-Dansereau (avenue Querbes), Dickie-Moore (avenue de l’Épée), des Gorilles (rue Beaubien Ouest) et Irma-LeVasseur (avenue Dollard).

« [Ces parcs “éponges”] permettent de retenir l’eau pluviale en surface dans des zones-cuvettes avant de la retourner progressivement au réseau d’égout pour éviter les débordements. Pour 2024, près de 30 parcs résilients sont en conception dans toute la ville pour permettre la rétention d’environ 9000 m⁠3 d’eau, soit l’équivalent de plus de 3 piscines olympiques. »

En octobre 2023, Montréal a en effet annoncé prévoir l’aménagement de 30 parcs « éponges » et de 400 trottoirs « éponges » dans les deux prochaines années. Sept autres parcs « éponges » ont déjà trouvé leur place dans la métropole depuis 2022. Ces aménagements annoncés par la Ville de Montréal sont financés grâce à une enveloppe de 117 millions du gouvernement du Québec dans le cadre du Plan pour une économie verte.

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