La rénovation urbaine au chevet des inégalités de santé ?

Dans le cadre de son partenariat avec l’ANRU, Métropolitiques fait dialoguer chercheur·ses et professionnel·le·s autour de grands enjeux de la rénovation urbaine et des quartiers populaires. Ce premier entretien croisé avec Kim Chiusano, Camille Lefebvre, Audrey Mariette et Laure Pitti traite des inégalités sociales de santé dans les quartiers de la politique de la ville et des moyens de les réduire.

La crise sanitaire de la Covid-19 a révélé l’ampleur des inégalités sociales et spatiales de santé. La surmortalité observée dans les quartiers populaires des grandes agglomérations interpelle les pouvoirs publics sur l’enjeu plus large de réduction des inégalités de santé.

Ces inégalités, observées de longue date, avaient bien été identifiées comme un enjeu dès la mise en place de la politique de la ville. Pourtant, leur traitement par une approche territoriale ne va pas de soi et s’est longtemps limité à un accompagnement du déploiement de l’offre de soins.

Le Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU), mis en place en 2015, marque un changement de paradigme, avec une approche qui intègre aussi les enjeux de “santé environnementale” sous forme de projets expérimentaux. Mais que peut la rénovation urbaine face aux inégalités sociales de santé dans les quartiers populaires ?

Cet entretien réalisé par Anaïs Collet et David Rottmann réunit :

  • Deux sociologues travaillant sur les inégalités de santé et sur les politiques, professions et pratiques de santé en quartiers populaires : Audrey Mariette et Laure Pitti, maîtresses de conférences à l’université Paris 8 et chercheuses au CRESPPA-CSU ;
  • Deux urbanistes de l’ANRU, Kim Chiusano, directrice adjointe de la stratégie et de l’accompagnement des acteurs, et Camille Lefebvre, alors chargée de mission Innovation et Ville durable.

 

0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires