Digital vs informalité : Comment les jeunes vont-ils construire les villes ?

Face aux défis climatiques et sociétaux, les jeunes urbanistes empruntent des voies en apparence divergentes pour imaginer et concevoir la ville de demain. Entre dévotion techniciste et nouveaux engagements communautaires, certains commencent à envisager des compromis.

Julien Meyrignac, Rédacteur en chef de la revue urbanisme fait les constats suivants :

  • Deux courants se dégagent des étudiants et jeunes professionnels intéressés, par le développement des villes et des territoires. Certains, capitalisent sur le digital et les outils numériques au service d’une ville plus dense, mieux optimisée, en un mot : performante (notion de smart city). Au contraire, d’autres envisagent l’avenir des villes sous l’angle de l’informalité et de la frugalité, plus diverse et plus libre, en synthèse : plus humaine.
  • Les solutions digitales au service de la planification territoriale, de la conception urbaine et de l’augmentation des services urbains sont toujours plus nombreuses et plus puissantes. L’empire des applications étend peu à peu ses frontières, investissant progressivement tous les domaines.

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