Comme il se vit

La question des proximités

Il s’agit d’envisager la ville des proximités telle qu’elle est vécue et perçue par ses habitants. En urbanisme, l’échelle humaine traduirait ainsi la caractéristique d’un environnement physique que les individus peuvent percevoir favorablement et s’approprier. Elle ne repose pas seulement sur la mesure des formes bâties, mais aussi sur un parti pris qui donne priorité aux personnes dans l’aménagement.

Cette entrée porte donc sur le quotidien des citoyens et permet de recueillir des témoignages sur les problématiques et les solutions portées par la société civile en matière d’urbanisme de transition (réemploi de matériaux, expérimentations urbaines, urbanisme temporaire…). Elle fait référence à la manière dont les villes existantes fonctionnent, aux usages des citoyens, aux lieux dans lesquels ils se rencontrent (transports, espaces publics, tiers-lieux…), aux effets que les questions écologiques, sociales, sociétales (inégalités, inclusion, genre…) et économiques provoquent à la fois sur les espaces, sur leurs usages, sur leur représentation.

Seront ainsi mobilisés ou présentés tous les acteurs qui mobilisent les ressources et les fonctions de la ville, qui créent des liens et des usages : habitants, entrepreneurs, associations, municipalité… C’est aussi l’entrée par laquelle nous pourrons parler des savoirs nécessaires pour l’urbanisme, en particulier des formations francophones ou de l’approche linguistique de l’urbanisme en francophonie.

Cette première entrée porte sur le quotidien des citoyens et permet de recueillir des témoignages sur les problématiques et les solutions portées par la société civile.